Scandale au Samusocial : Close promet de ne cumuler aucun salaire
Le futur bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close, veut envoyer des messages clairs après la tempête qu’ont essuyée sa ville et son parti. Il ne conservera que les mandats liés au maïorat et renoncera, par exemple, à siéger au parlement bruxellois. Il ne prendra pas non plus la présidence de l’intercommunale Vivaqua. Sa rémunération se limitera donc à celle de bourgmestre.
“Je vais réduire mon salaire de 30 à 40%. C’est un geste clair que je vais poser tout de suite par rapport à mon parti et aux citoyens pour regagner une confiance que je sais rompue“, a-t-il déclaré sur le plateau d'”A votre avis” (RTBF). “Avec des messages clairs, je pense que l’on peut repartir sur le terrain et reconquérir des gens”. M. Close n’était pas le premier en voix de préférence sur la liste PS à la Ville de Bruxelles après les élections de 2012. Avant lui, outre Freddy Thielemans et Yvan Mayeur, il y avait Faouzia Hariche, Karine Lalieux et Ahmed El Ktibi. Son choix n’a toutefois pas créé de différend avec ses colistiers. “Nous n’avons pas eu de conflit, sans doute mes compétences techniques -j’ai été directeur de cabinet (de M. Thielemans, ex-bourgmestre) et échevin- ont joué (…) Je ne crois pas aux hommes providentiels: diriger un exécutif, ça se fait avec une équipe et un projet”. Les crises à répétition du PS (affaires Publifin, ISPPC et Samusocial) mettent le PS et son président sous forte pression. M. Close, qui fut le porte-parole d’Elio Di Rupo avant de rejoindre la Ville de Bruxelles, conserve toutefois sa pleine confiance en son mentor. “Je suis quelqu’un de fidèle. Je sais ce que je dois à Elio Di Rupo, j’ai été son porte-parole et je sais combien le parti lui doit. Il a de l’expérience, c’est une des personnalités les plus populaires de Wallonie. Il doit garder le cap et ne pas quitter le navire quand il tangue”, a-t-il souligné.