Les événements de Droh!me, gestionnaire de l’hippodrome de Boitsfort, se déroulent “sans les permis nécessaires”, affirme l’échevin de l’Urbanisme d’Uccle Marc Cools (MR), dans La Capitale. Ce dernier a contacté Bruxelles Environnement, qui a confirmé que des permis ont été introduits avant le début des événements estivaux de l’hippodrome de Boitsfort, mais ceux-ci n’ont pas encore été délivrés. “Comment être sûrs que ces fêtes organisées sur le toit de l’hippodrome sont en accord avec la faune et la flore avoisinante si le permis n’a pas encore été octroyé ?”, s’interroge Marc Cools, qui se demande également comment les constructions proposées par Droh!me seront mises en œuvre, du moins si les permis sont bien octroyés.
Du côté de Droh!me, on se défend de toute illégalité. “Nous avons introduit un permis global mais aussi des permis pour chaque événement. Cela prouve notre bonne volonté à faire les choses dans les règles“, affirme Olivier Arendt, le gestionnaire d’exploitation de Droh!me. Il se défend également de toute nuissance sonore, malgré les plaintes de quelques riverains lors de la dernière soirée “J’peux pas, j’ai piscine”, la semaine dernière.
Droh!me va mener dans les prochains mois la rénovation des bâtiments de l’hippodrome de Boitsfort, avec notamment la construction d’emplacements sportifs et d’un restaurant. Le parc de loisir actif autour du site sera prêt d’ici 2019, selon les plans présentés en 2015. La commune d’Uccle semble toutefois prudente par rapport à ces futures constructions et les futurs événements du gestionnaire.
Gr.I., photo Facebook Droh!me