Les commerçants en colère après la fermeture indéterminée du Cirque royal
Les attentats de mars 2016, le lockdown, le piétonnier et les travaux en voiries ont également un impact sur les commerçants du quartier.
Les commerçants qui se situent aux alentours du Cirque royale, dans le quartier Notre-Dame-aux-Neiges, expriment leur colère. En cause: la bataille juridique entre la Ville de Bruxelles et les responsables du Botanique concernant la gestion de la salle, relatent nos confrères du Soir.
Mais il n’y a pas que la fermeture temporaire du Cirque royal qui confirme leur ras-le-bol. Les attentats de mars 2016, le lockdown, mais également le piétonnier et les travaux en voiries ont tous un impact sur ces commerçants. “En dehors de l’heure du midi, le poumon économique supplémentaire pour le quartier est assurément le Cirque royal. Pour moi, les choses sont claires: si je n’ai pas le Cirque, je ne peux pas assurer les salaires et les lois sociales“, déplore dans le quotidien le patron du Titanic. Et de conclure, amère: “Il n’y aura probablement pas de concert avant 2018, tout cela pour une guéguerre politico-économique“.
Pour rappel, fin 2016, la Ville de Bruxelles avait décidé de retirer l’exploitation du Cirque royal au Botanique et de la confier à l’ASBL Brussels Expo à partir du 1er juillet 2017. La cour d’appel de Bruxelles a cependant suspendu ce contrat en raison de présomptions de partialité et de conflits d’intérêt. Début juillet, la Ville a alors confié l’exploitation de la salle à Brussels Expo, à titre précaire, mais le Conseil d’Etat a estimé que cette décision violait l’autorité de l’arrêt de la cour d’appel.
C.TQ et Belga/Photo: Belga