Bientôt des bus électriques dans les rues de Bruxelles !
Dès le printemps 2018, des bus propulsés à 100 % à l’électricité rouleront dans certaines rues bruxelloises. Ainsi en a décidé la Région qui procédera à la mise en place, tout d’abord en test, de trois lignes. Deux existantes : les lignes 13 (ou 37) et 64, et une à créer entre la Place Louise et la rue Antoine Dansaert.
Les lignes 13 (ou 37) ou 64
La ligne 13 qui relie la place Simonis à l’UZ Brussels à Jette pourrait accueillir au printemps 2018 un bus standard (12 mètres de long et une capacité de ± 66 passagers) qui fonctionnera à « l’overnight charging ». Les batteries sont donc chargées de nuit au dépôt uniquement
Ou bien la ligne 37 qui relie la place Albert à la gare de Linkebeek sera gérée grâce à la même technique. Ce sera donc bien l’une ou l’autre de ces deux lignes.
La ligne 64 qui dans sa configuration future reliera le dépôt de Haren à la Porte de Namur sera exploitée en bus articulé (18 mètres de long, ± 100 passagers) en 2019, cette fois. C’est actuellement la 10e ligne la plus fréquentée du réseau bus. Cette fois, c’est la technique de « l’opportunity charging » qui est choisie. Le bus se recharge, à plusieurs moments de la journée
Enfin, une future ligne « Midibus » (10 mètres de long et ±40 voyageurs) sera créée dans l’hypercentre de Bruxelles, de la place Louise à la rue Dansaert, en passant par le Sablon, la place Saint-Jean ou encore le boulevard Anspach, près de la Bourse. La technologie sera « l’overnight charging » (au dépôt).
Tests à Montréal
Pour vous donner une petite idée du look général de ces bus, nous avons ramené ces images de Montréal, prises pendant le Congrès Mondial des Transports Publics fin mai. La STM, la Société de Transport de Montréal teste sur la ligne 36 – Monk, trois bus 100 % électrique. Le projet coûte 15 millions de dollars canadiens, soit près de 10 millions d’euros.
Les défis sont immenses. Le bus a été entièrement conçu à Québec et les ingénieurs ont trois ans pour étudier les contraintes et les avantages, mais aussi les limites du système. L’objectif est d’équiper toutes les lignes pour 2025, mais plusieurs modes de locomotion seront vraisemblablement combinés en attendant que la technologie évolue encore. Ici, deux bornes de rechargement ont été installées en début et en fin de ligne. Le bus s’arrête sous la borne. Un pantographe inversé descend, se fixe sur les barres métalliques de la pile et le rechargement débute. Il durera à peine cinq minutes. Rendez-vous donc au printemps 2018 à Bruxelles pour découvrir le premier bus 100 % électrique bruxellois !