Euro 2020 : l’UEFA attendra novembre avant de chercher une alternative à Bruxelles
L’UEFA attendra novembre avant d’éventuellement se mettre à la recherche d’une alternative à Bruxelles pour l’Euro 2020, a indiqué mercredi Michael Verschueren, membre de l’European Club Association de l’instance, à Bruzz. Certains médias affirmaient dans leur édition du jour qu’en raison des difficultés liées au stade national, un plan B est déjà à l’étude.
“S’il n’y a rien de nouveau quant au permis pour le stade national en novembre, nous envisagerons d’autres villes hôtes” pour l’Euro 2020, mais pas avant, a souligné le fils de l’ancien manager d’Anderlecht Michel Verschueren à nos confrères de Bruzz.
Dans la Dernière Heure, Mehdi Bayat, administrateur du comité exécutif et homme fort de l’URBSFA, estime que “techniquement et matériellement, il sera difficile de construire un stade dans les temps et de faire en sorte que ce projet puisse aboutir pour l’Euro 2020 (…) Ce n’est pas grave si cet Euro ne se dispute pas en Belgique, il y aura d’autres possibilités à l’avenir.”
“Lille ? Pas à l’ordre du jour”
Le quotidien avançait que l’UEFA envisageait déjà un plan B en cas de forfait bruxellois et que le nom de Lille “revenait avec insistance”. “Ce n’est pas à l’ordre du jour. J’étais encore hier à Genève avec les personnes concernées de l’UEFA. Jusqu’en novembre, aucune autre piste que Bruxelles ne sera citée”, assure Michael Verschueren.
Le temps presse donc pour le promoteur Ghelamco, qui va déposer sous peu une demande de permis d’environnement. Cette autorisation couvrira toutes les procédures pendantes, mais si le délai pour répondre à la demande, soit 120 jours, est utilisé entièrement par l’autorité flamande, la limite fixée par l’UEFA sera dépassée, constate Bruzz.
Belga, photo BX1