Simplification des aides à l’emploi à Bruxelles : l’UCM globalement satisfaite

L’Union des classes moyennes (UCM) est satisfaite de nombreux aspects contenus dans le nouveau système d’aides à l’emploi en Région bruxelloise, réagit-elle vendredi dans un communiqué. L’organisation précise cependant qu’elle sera attentive à l’impact des nouvelles mesures sur les PME, en particulier les conséquences de la suppression de l’aide Activa pour les contrats de moins de six mois et de moins d’un mi-temps.

Le dispositif d’aides à l’emploi de la Région bruxelloise sera modifié en profondeur à partir du 1er octobre. Ces modifications ont notamment pour objectif de simplifier le système et d’accélérer la mise à l’emploi. Il n’y aura par exemple plus qu’un mécanisme, contre 28 auparavant. Si une entreprise bruxelloise, wallonne ou flamande engage un Bruxellois entrant dans les critères Activa au moins à mi-temps et sous un contrat d’une durée minimale de six mois, elle pourra par ailleurs bénéficier d’un soutien financier.

Dans un communiqué, l’UCM se réjouit de l’extension des aides Activa à l’embauche de nouveaux publics, notamment ceux qui terminent un stage ou une formation en alternance, ainsi que du soutien financier prévu pour les entreprises qui accueillent un apprenant en alternance. “Ces aides sont très importantes, parfois déterminantes, pour les indépendants et petites entreprises qui prennent la décision courageuse d’embaucher”, ajoute l’organisation.

L’UCM demande par ailleurs au gouvernement bruxellois de veiller à l’accessibilité des aides pour toutes les PME et d’évaluer l’impact des nouvelles mesures “sans tabous”.

L’organisation pointe en particulier la limitation d’Activa et les “nombreux effets indésirables” de l’interdiction de subside aux embauches qui ne se font pas pour au moins six mois et à mi-temps. “Pour un renfort saisonnier sur chantier, en magasin ou en salle par exemple, une entreprise bruxelloise aurait tout intérêt à engager un demandeur d’emploi wallon, coûtant chaque mois jusqu’à 500 euros de moins que son homologue bruxellois”, analyse l’UCM. “La restriction du plan Activa risque donc de nuire aux demandeurs d’emploi de la Région, alors que le but est d’encourager les embauches locales.”

Belga

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29 septembre 2017 - 12h30
Modifié le 29 septembre 2017 - 14h34