500 euros de revenus complémentaires non taxés pour le travail associatif
Les travailleurs, indépendants et pensionnés rendant des services occasionnels à des particuliers pourront disposer de revenus complémentaires non-taxés allant jusqu’à 500 euros par mois dès le 1er janvier prochain. Ils pourront également bénéficier de cette exonération pour le travail associatif, en étant par exemple coach sportif, a annoncé dimanche la ministre des Affaires sociales, Maggie De Block.
Cette mesure a été approuvée dimanche par le comité ministériel restreint. “Les petits travaux pour un voisin ou une association revêtent une importance majeure pour la société. Ils mettent les citoyens en contact les uns avec les autres et renforcent ainsi les liens sociaux. Les gens le font souvent gratuitement, mais s’ils sont payés, ce revenu est pour l’instant très taxé. Cela implique de plus beaucoup d’administratif. Nous résolvons aujourd’hui ce problème: nous exonérons d’impôt les revenus complémentaires jusqu’à 500 euros par mois et l’administratif est vite réglé via une application facile à utiliser”, a précisé Mme De Block (Open Vld/photo), dans un communiqué.
Un nouveau statut permettra aux personnes qui travaillent au moins à 4/5, aux indépendants à titre principal et aux pensionnés de bénéficier d’une exonération fiscale et sociale à concurrence de 6.000 euros par an lorsqu’ils exercent certaines activités. Ces activités devront être enregistrées via une application informatique facile à utiliser. Les deux parties devront fixer et se mettre d’accord au préalable sur le type de services et la rémunération, a ajouté la ministre.
Selon elle, ce nouveau statut concerne à la fois le travail associatif – les activités qui se situent entre le volontariat et le travail rémunéré, comme, par exemple, le coaching sportif, les activités culturelles, l’ accueil extra-scolaire des enfants – et les services occasionnels entre les citoyens. Il s’agit par exemple de petites réparations pour lesquelles les gens ne font pas appel au circuit régulier, ou encore d’aller chercher les enfants à l’école et de leur préparer le repas avant le retour d’un parent à la maison.
Avec Belga – Photo : Belga/Nicolas Maeterlinck