Un audit sera mené au sein du service d’enquête de la zone Bruxelles-Midi
Des départs au sein du service d’enquête et de recherche (SER) de la zone de police Midi (Anderlecht, Forest, Saint-Gilles) sont attribués entre autres à des problèmes relationnels avec la hiérarchie directe, selon une information diffusée vendredi par le quotidien La Dernière Heure et confirmée par Frédéric Fortunato, permanent SNPS à Bruxelles. Ce dernier ajoute qu’un préavis de grève avait été déposé il y a 15 jours. Il a été levé après que le chef de corps a annoncé la tenue d’un audit début 2018.
Le chef de corps a demandé au conseil de police de pouvoir réaliser un audit du service, selon la porte-parole de la zone. Le conseil de police a marqué son accord.
L’audit sera mené par l’inspection générale de la police fédérale. Un premier audit externe avait déjà été réalisé il y a un peu plus de 3 ans, mais ses recommandations n’ont pas été suivies. Frédéric Fortunato explique qu’il y a des problèmes de formation, un manque de matériel, des dysfonctionnements au niveau des saisies et des difficultés de communication avec la direction du service. “La zone Midi n’est pas une zone facile”, estime Frédéric Fortunato. “Elle traite des enquêtes importantes, comme les enquêtes en terrorisme et sur la radicalisation. Si vous avez beaucoup de travail, peu de moyens et que vous ne vous sentez pas soutenu dans votre travail, vous partez. Au fur à mesure des départs successifs, le poste devient de moins en moins accueillant pour les gens qui postulent et la charge de travail augmente pour ceux qui restent. Les départs d’enquêteurs qui sont dans la zone depuis plusieurs années constituent aussi une perte d’expertise pour le service”.
Belga