Les plaques de rue des Marolles changées cette nuit par des plaques aux noms de femmes

La collective « Noms Peut-Être ! » a collé de fausses plaques de rue sur les plaques existantes en mettant en avant de grandes femmes belges et étrangères. Une action de désobéissance civile qui s’est déroulée dans la nuit de mercredi à jeudi pour dénoncer la sous représentation des femmes.

« Noms Peut-Être ! » a lancé sa première action en rebaptisant les rues des Marolles. Leur objectif, faire mieux connaître les grandes femmes belges et étrangères au public bruxellois, sensibiliser à l’invisibilité des femmes dans les espaces publics et dans l’histoire mais aussi donner des modèles positifs à toutes les Bruxelloises. Ainsi, il y a une rue, Simone Veil, une rue Nafissatou Thiam, une rue Malala Yousafzai, cette militante pakistanaise des droits des femmes.Nobel de la paix 2014, une autre Rosa Parks au nom de cette militante des droits civiques qui déclencha la lutte des Noirs aux Etats-Unis ou encore une rue Sœurs Mirabal, trois militantes dominicaines pour la démocratie assassinées le 25 novembre 1960.

Selon les chiffres de nos confrères du journal Le Soir, à Bruxelles, seulement 4% des plaques de rue portent le nom de femmes, tandis que de nombreuses rues sont baptisées par des noms d’homme.

Via ses actions elle souhaite mettre les pouvoirs locaux devant leurs responsabilités pour qu’ils rendent la ville plus engageante pour les femmes.

Cette action veut également s’ancrer dans la durée via un site internet mettant  58 grandes femmes en lumière.

 

 

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09 novembre 2017 - 11h28
Modifié le 09 novembre 2017 - 11h28