De Wolf : “Il n’y a pas eu de dysfonctionnement structurel au niveau des zones bruxelloises”
Il n’y a pas eu de dysfonctionnement structurel des zones de police bruxelloises lors des incidents survenus à deux reprises en quelques jours au centre de la capitale, a affirmé dimanche le député-bourgmestre libéral d’Etterbeek, Vincent De Wolf. Celui-ci a tenu à s’exprimer son point de vue dans la foulée de propos de mandataires néerlandophones réitérant leur plaidoyer en faveur de la fusion des zones de police bruxelloise, sur plusieurs plateaux de télévision.
Démentant que la zone de police d’Anvers ait été appelée en renfort sans qu’il ne fût fait appel aux autres zones de police bruxelloise, M. De Wolf a souligné qu’il n’y avait pas eu de souci de coordination des zones de police existantes dans la mesure où les événements se sont produits sur une seule zone, en l’occurrence celle de Bruxelles-Ixelles.
Dans pareil cas, aucune coordination n’est à prévoir, a-t-il rappelé, faisant référence au mode de fonctionnement des zones bruxelloises. Lorsqu’une zone de police touchée par des incidents le juge nécessaire, elle peut faire appel à “la capacité hypothéquée” d’autres zones. “Dans le cas présent, c’est ce qui a été fait. Les trois zones limitrophes, parmi lesquelles la zone Montgomery (Etterbeek et les deux Woluwe), ont été sollicitées. La zone Montgomery a envoyé deux équipes, présentes sur place dans la demi-heure de la demande”, a-t-il ajouté. Sur les lieux, il appartient au responsable policier opérationnel de décider de les faire intervenir au cœur des incidents ou non. En l’occurrence, ce ne fut pas le cas et on peut avoir une appréciation de l’opportunité de ce choix, “mais en tout cas, le jeu institutionnel normal a bien fonctionné”, a insisté le chef de file MR, interrogé par l’agence Belga.
Belga