Le personnel de De Lijn inquiet après l’annonce d’une possible restructuration
Les projets de restructuration de la société flamande de transport en commun De Lijn, où 286 fonctions de management et d’employés disparaîtront via des départs naturels au cours des trois prochaines années, suscitent l’inquiétude parmi le personnel, a indiqué l’ACOD jeudi à l’issue d’un conseil d’entreprise. Le syndicat va maintenant analyser de près les projets de la direction.
Une nouvelle structure pour De Lijn a été discutée mercredi lors d’un premier conseil d’entreprise. Elle prévoit une baisse du nombre de fonctions de management et d’emplois de 286 unités sur un total de 1.780. Cette diminution interviendrait toutefois sans licenciement sec mais via des (pré)pensions, des départs naturels non remplacés et autres non-prolongations de contrats à durée déterminée. Chauffeurs et personnel technique ne sont pas concernés.
“Au conseil d’entreprise de jeudi, davantage de précisions ont été données, aucune décision concrète n’a encore été prise”, souligne un porte-parole de la société de transport public.
“Nous avons reçu un document de 106 pages. Nous n’avons pas encore pu tout parcourir, il est donc encore trop tôt pour tirer des conclusions”, réagit pour sa part Rita Coeck, de l’ACOD. “Mais il est tout de même question d’un plan de grande envergure. Il y a donc beaucoup d’inquiétude parmi le personnel.” Les collaborateurs se demandent par exemple si les départs naturels seront suffisants. Des inquiétudes sont également liées à de possibles déménagements.
Un prochain conseil d’entreprise a été fixé au 21 décembre. Une décision finale de la direction de De Lijn pourrait intervenir lors d’un conseil d’administration prévu le 24 janvier.
Belga