Bilan mitigé pour la qualité de l’air en 2017

Celine, la cellule interrégionale de l’environnement vient de rendre son dernier rapport sur la qualité de l’air à Bruxelles. Si les taux particules restent acceptables, les taux de dioxydes de carbones explosent.

L’air s’est légèrement mieux porté en 2017 en Belgique selon les derniers chiffres, encore provisoires, de la cellule interrégionale de l’environnement (Celine). Après avoir fortement diminuées, les concentrations moyennes annuelles de particules fines sont relativement stables les trois dernières années.

Aucune station de mesure n’a franchi la valeur limite journalière européenne pour les particules fines PM10. L’Europe impose de rester en dessous de 35 dépassements du seuil de 50 microgrammes/m3 . Ce constat est de mise pour la quatrième année consécutive en Flandre et à Bruxelles, et pour la troisième année en Wallonie.

Le nombre de jours de dépassements en 2017 est comparable à celui enregistré en 2015 et 2016 : entre 25 et 30 jours selon les stations. Après avoir fortement diminué, les concentrations moyennes annuelles de particules fines sont relativement stables les trois dernières années.

Les valeurs guides pour la santé de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus strictes, “sont toujours dépassées dans la majeure partie du pays”, nuance toutefois l’organisme interrégional.

Le seuil de dioxyde d’azote (NO2), polluant est fortement influencé par la circulation automobile, en revanche ne s’améliore pas. “Les concentrations de NO2 diminuent peu (voire augmentent) dans les environnements urbains où la densité de trafic est importante”, indique Celine. (avec Belga)

  • Reportage de Sabine Ringelheim et Béatrice Broutout

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29 décembre 2017 - 17h24
Modifié le 29 décembre 2017 - 17h24