La zone de police de Bruxelles-Midi suspend sa participation au projet-pilote sur l’utilisation du taser
14 zones de police belges devaient en effet tester le pistolet à impulsion électrique.
Faute de cadre légal, la zone de police de Bruxelles-Midi suspend sa participations au projet-pilote initié par le ministre de l’Intérieur Jan Jambon sur l’utilisation du taser, écrit ce lundi matin la RTBF. 14 zones de police belges devaient en effet tester le pistolet à impulsion électrique.
L’une des raisons de ce retrait est financière. Les zones de police doivent en effet prendre en charge l’achat des appareil. A Bruxelles, la zone de police Midi ne veut pas investir l’argent pour un simple test.
Le président de la zone et bourgmestre de Forest Marc-Jean Ghyssels évoque également un cadre légal insuffisant à la RTBF: “Cette catégorie d’arme n’est pas reprise dans la loi sur la fonction de policier. Il n’y a donc pas de précision quant à la manière de l’utiliser. Si demain, un fonctionnaire de police utilise son taser sur le terrain et qu’on vienne le mettre en cause par la suite (en cas par exemple de crise cardiaque – puisque c’est possible, paraît-il – suite à l’utilisation d’un taser)… Il y aurait peut-être une responsabilité directe de l’agent. Et ça, nous ne le souhaitons pas. On ne veut pas mettre en péril le personnel de terrain.”