Action contre les migrants prévue dans les gares ce mercredi, Jan Jambon ne confirme pas

C’est ce qu’à déclaré le président de la Ligue des Droits de l’Homme Alexis Deswaef sur le plateau de nos confrères de la VRT. Jan Jambon, le ministre de l’Intérieur ne confirme pas ces actions. Une nouvelle fuite qui intervient deux jours après l’annulation d’une action de police prévue au parc Maximilien. Là aussi c’était une fuite qui avait menée à l’annulation de l’action policière.

Une importante opération de police est prévue ce mercredi soir dans les gares du pays; c’est ce qu’à déclaré Alexis Deswaef sur le plateau de nos confrères de la VRT. Le président de la Ligue des Droits de l’Homme évoque pour justifier cette déclaration de “bonnes sources” sur les actions planifiées par le ministère de l’Intérieur contre les migrants. Il ajoute que grâce à ses sources, il a pu rapidement être mis au courant de l’action de police planifiée dimanche dernier au parc Maximilien.  Alexis Deswaef n’a cependant pas voulu révéler ses sources. Selon, le président de la Ligue des Droits de l’Homme, plusieurs bourgmestres bruxellois et leurs polices locales ne veulent plus participer aux actions de la police fédérale. Vendredi dernier, le bourgmestre de Schaerbeek, le Défi Bernard Clerfayt avait déjà déclaré qu’il ne donnerait pas son feu vert, requis selon lui parmi celui des autorités administratives compétentes, aux actions policières annoncées par le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA), aux abords du Parc Maximilien, au cœur de la capitale.

Jan Jambon ne confirme pas

Invité de l’interview de Matin Première ce matin, le ministre de l’Intérieur n’a pas voulu confirmer ces actions. Le ministre de l’Intérieur ajoute qu’il “comprend les hébergeurs” du parc Maximilien. Il précise toutefois qu’ils “hébergent des gens qui sont dans l’illégalité“. “Plusieurs fois durant le processus on invite les migrants à demander l’asile” déclare le ministre de l’Intérieur en précisant que les migrants présent au parc Maximilien ne le font pas. Il s’agit selon lui de “transmigrants”, des migrants en transit. Pour Jan Jambon, “dans un état de droit on ne peut accepter qu’ils restent dans l’illégalité”.

Une nouvelle fuite

C’est donc une seconde fuite qui intervient deux jours après qu’une action à la gare du nord ait été annulée. Ici encore, l’information avait filtré entraînant une mobilisation citoyenne résultant en une immense chaîne humaine autour du parc Maximilien et de la gare du Nord. L’action de police avait alors été redirigée vers les chemins de fer. Le ministre de l’Intérieur, le NVA Jan Jambon a demandé cette semaine une enquête interne pour déterminer l’origine de la fuite au sein des organes de police.

Des fuites que le ministre de l’Intérieur Jan Jambon juge “inacceptable“. Invité de l’interview sur La Première ce matin, il déclare que les “policiers sont tenus par le secret professionnel“. Selon le ministre, si des membres des organes de police dévoilent ces informations il s’agit là d’une “faute professionnelle“.

 

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24 janvier 2018 - 10h30
Modifié le 24 janvier 2018 - 11h25