Les pilotes de Brussels Airlines n’excluent pas des actions “plus lourdes” en cas d’échec des négociations

En cas d’échec des négociations avec la direction de Brussels Airlines, B-United – le front syndical commun du personnel de bord de la compagnie aérienne – “ne peut garantir que des actions plus lourdes” ne seront pas menées, a-t-il annoncé mercredi.

Depuis lundi, les pilotes de Brussels Airlines mènent des actions ponctuelles, à la suite desquelles des vols décollent avec 15 minutes de retard. “Les pilotes n’acceptent pas l’échec du dialogue social au sein de la compagnie. Certaines revendications traînent depuis des années”, dénonce le front commun qui pointe notamment les questions relatives à la pression au travail, aux conditions de rémunération et aux retraites alors que “l’âge de la pension légale des pilotes est passé de 55 à 67 ans“.

La compagnie n’a que très peu investi ces dernières années pour le bien-être de ses employés et, de plus, le personnel est quotidiennement confronté aux conséquences d’économies importantes. Les pilotes n’ont que trop longtemps accepté cette situation pendant la longue crise que le secteur aérien a traversé mais attendent aujourd’hui un juste retour à des conditions acceptables et des réponses à leurs demandes“, poursuit le front commun. Celui-ci “a fait le choix de limiter au maximum les nuisances pour les passagers mais ne peut garantir que des actions plus lourdes ne suivent en cas d’échec des négociations“, avertit-il enfin.

Belga

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24 janvier 2018 - 11h22
Modifié le 24 janvier 2018 - 11h22