Julie de Groote : “Le mal belge est qu’on n’a ni dialogue, ni concertation”
Julie de Groote (cdH), députée bruxelloise et présidente du parlement francophone bruxellois (Cocof), a répondu aux questions de Jean-Jacques Deleeuw dans L’Interview ce lundi.
Elle revient notamment sur les nombreuses motions en conflit d’intérêt que le parlement de la Cocof, le parlement francophone bruxellois, a décidé de voter ces derniers mois, face à certaines décisions du gouvernement fédéral. « Il n’y aura plus de Belgique fédérale si on ne trouve pas de lieu de concertation », explique-t-elle. « Le mal belge est qu’on n’a pas de dialogue ni de concertation. (…) Mais la petite Cocof oblige cette concertation et force ce dialogue ». Elle estime notamment que ces motions sont nécessaires et peuvent permettre d’ouvrir le débat autour des décisions du fédéral : « Si à un moment, on ne se met pas d’accord, il n’y a plus de concertation, alors il n’y aura plus de Belgique fédérale ».
Sur la gestion du Siamu, Julie de Groote estime qu’il y a « une sorte de chantage » de la part des pompiers bruxellois : « Ils demandent qu’on leur dise merci mais ça ne les empêche pas d’être dans la régularité et la légalité ».
Enfin, elle revient sur l’avenir de la Cocof : « Il va falloir y réfléchir. Les politiques menées par la Cocof sont magnifiques et co-construites avec le tissu associatif, ce qui est inédit, mais les institutions sont illisibles depuis la dernière réforme de l’État. Il faut mettre cela sur la table ».
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