Plus d’un professeur de langues sur quatre ne dispose pas des titres requis

La ministre Marie-Martine Schyns (cdH) confirme qu’il va falloir engager 500 enseignants pour répondre au renforcement des cours de langues prévu dans le Pacte d’excellence, rapportent les titres Sudpresse mercredi. Or à l’heure actuelle, un professeur de langues recruté sur quatre, voire même sur trois, ne dispose pas des titres requis, ni même suffisants.

Depuis deux ans, dans les écoles fondamentales, des enseignants de seconde langue ont été engagés sans disposer du titre requis ni même du titre suffisant: 35 % des profs d’anglais et 26 % de ceux de néerlandais. Dans le secondaire inférieur, ce pourcentage atteint 26 % des profs d’anglais, 27 % des profs de néerlandais et 18 % des profs d’allemand. Dans le secondaire supérieur, on atteint même 30 % pour les profs de néerlandais, 16 % pour ceux d’allemand et 9 % pour ceux d’anglais. Une situation délicate alors que le Pacte d’excellence préconise de renforcer l’apprentissage des langues et d’engager plus de 500 enseignants. La pénurie actuelle est liée “au manque de reconnaissance du métier et de ses conditions de travail”, explique Mme Schyns. Elle veut valoriser la fonction grâce aux mesures du Pacte et à la réforme de la formation. Une réforme qui devrait permettre de mieux préparer les enseignants à la complexité du métier et partant, de revaloriser son image et d’attirer davantage d’étudiants.

Belga

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07 février 2018 - 06h30
Modifié le 07 février 2018 - 08h24