Sophie Rohonyi : « Le communautaire n’a pas été mis au frigo par la N-VA »
Sophie Rohonyi, présidente du comité permanent DéFI pour la périphérie, a répondu aux questions de Jean-Jacques Deleeuw dans L’Interview, ce mardi.
Candidate aux prochaines élections communales à Rhode-Saint-Genèse, commune à facilités, elle est notamment revenue sur le dossier communautaire et notamment le fait qu’Unia ne peut être compétent pour le traitement des plaintes autour de l’utilisation des langues et de la question communautaire. « Le discours tenu par Mme Demir est hypocrite : la question de l’utilisation de la langue est une question des droits de l’homme. C’est un problème qui est inacceptable et qui doit être suivi », lance-t-elle.
Sophie Rohonyi affirme ainsi que tout va bien au sein des communes à facilités, contrairement à ce que certains élus peuvent dire : « Au sein même de la population, les relations sont excellentes entre toutes les communautés, mais nos relations entre habitants sont instrumentalisées par des élus flamingants à des fins électoralistes. Le communautaire n’a pas été mis au frigo par la N-VA », explique-t-elle. « Dépeindre les habitants francophones comme des étrangers qui ne veulent pas s’intégrer, c’est une honte. […] La N-VA veut tuer l’identité francophone en périphérie et ce sera sûrement le cas à Bruxelles si elle arrive au gouvernement ».
Sur les prochaines élections communales, Sophie Rohonyi défend l’idée d’une liste commune pour tous les francophones d’une même commune flamande : « Nous voulons réaliser des listes d’union avec les autres partis francophones dans ces communes. Des négociations sont en cours, mais ce n’est pas facile car il y a des sensibilités différentes qui s’affrontent ».
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