Dans un entretien publié dans le journal le Soir du mercredi 14 février, la secrétaire d’Etat Cécile Jodogne (DéFI) revient sur le dossier du Siamu. Son objectif : avancer. Sa première responsabilité est “le fonctionnement du Siamu”.
Quant à la commission spéciale qui permettra aux députés régionaux de poursuivre le travail déjà effectué en commission de l’Intérieur, Cécile Jodogne estime que “c’est le droit des parlementaires de vouloir aller plus loin”. Elle explique au journal Le Soir ne pas vouloir poser un jugement sur cette décision mais pense que “cela ne va pas apporter grand-chose de neuf”. Pour Cécile Jodogne, cette commission spéciale ne crée pas un climat serein à l’approche de la réforme.
Dans cet entretien, la secrétaire d’Etat se défend aussi : “Est-ce que j’ai une baguette magique pour régler en trois ans et demi, des dysfonctionnements constatés depuis plus de 20 ans ? Non. Est-ce que je suis restée inactive ? Non” explique-t-elle.
Une réforme pour le 1er mars
La réforme pour le Siamu, voulue par Cécile Jodogne, devrait entrer le 1er mars 2018, avec un an et demi de retard. Une réforme décidée avant la publication d’un rapport par la Cour des comptes pointant des dysfonctionnements au sein de l’organisme. Cécile Jodogne précise que ce retard est dû, en partie, suite à des soucis avec le ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) pour l’entrée en vigueur d’un accord de coopération, préalable nécessaire à la réforme. “La N-VA a voulu inscrire des exigences linguistiques qui n’étaient pas prévues dans l’arrêté royal” ajoute la secrétaire d’Etat dans cet entretien.