Peine de travail et un an de prison pour des émeutiers de la manifestation nationale

Un docker anversois impliqué dans les échauffourées qui avaient émaillé la manifestation nationale du 6 novembre 2014 a été condamné jeudi à une peine de prison d’un an avec sursis. Un étudiant qui y avaient également participé écope quant à lui d’une peine de travail de cent heures, tandis que deux autres dockers ont été acquittés, a décidé le tribunal correctionnel de Bruxelles, qui a également jugé que le délai raisonnable avait été dépassé.

Quelque 150 agents de police avaient été blessés, six véhicules incendiés et 62 autres endommagés lors des violences survenues au cours de la manifestation nationale du 6 décembre 2014. La police de Bruxelles Capitale-Ixelles avait pu identifier et interpeller 54 suspects. La plupart d’entre eux ont été cités à comparaître immédiatement, mais les quatre prévenus qui attendaient leur jugement jeudi avaient été placés sous mandat d’arrêt en novembre 2014 avant d’être relâchés.

Il s’agit de trois dockers anversois et d’un étudiant qui avaient été identifiés en train de caillasser les policiers sur les images vidéo. Un des dockers s’était retrouvé en manchette d’un journal au lendemain des faits et avait été reconnu par la suite par un agent de police. Un autre avait lancé un panneau de circulation sur la police.

Deux acquittements, une condamnation

Ces deux derniers ont contesté leur implication et ont demandé l’acquittement. Selon leurs avocats, les déclarations des policiers et les images des caméras n’ont pas fourni de preuves suffisantes. Les deux autres suspects, le troisième docker et l’étudiant, ont reconnu leur implication et fait part de leurs regrets.

Le tribunal a décidé d’acquitter deux des dockers, et de condamner celui reconnaissant les faits à une peine d’un an de prison avec sursis. L’étudiant en aveux écope quant à lui d’une peine de travail de cent heures.

Belga

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15 février 2018 - 11h29
Modifié le 15 février 2018 - 11h29