Fermeture du Recyclart: une fête de 36 heures d’affilée pour conclure en beauté
Le centre culturel du Recyclart, qui doit quitter fin février ses installations à la gare de la Chapelle, annonce la tenue d’une fête de 36 heures pour finir en apothéose. L’ASBL, qui organise depuis 20 ans de nombreux évènements culturels alternatifs, déménagera ensuite au centre culturel Les Brigittines.
“On quitte dans l’esprit Recyclart: pas avec un soupir mais avec une explosion! Après 20 ans dans cette gare, on prend un train musical non-stop pour un voyage de 36 heures avec les haltes électro, noise, break, tropical, hip-hop ambient et autres … L’ADN de Recyclart est imprégné de ce lieu et on va le vénérer avec vous et les musiciens qui ont laissé leur empreinte ici”, explique, sur Facebook, le Recyclart, annonçant la tenue d’un concert en live de 36 heures qui débutera le dimanche 25 février.
Le Recyclart, qui est installé depuis 20 ans dans les locaux de la gare Bruxelles Chapelle, doit quitter fin février les lieux sur demande d’Infrabel, car le site ne répond plus aux normes de sécurité en cas d’incendie. “Nous avions attribué une convention d’occupation temporaire des locaux dans le cadre de cette exploitation pour une période allant du 1er août 2013 au 31 décembre 2017, moyennant le respect de mesures de sécurité minimales, à savoir un système de détection et d’extinction d’incendie, ce qui a été fait”, expliquait, en décembre dernier, Frédéric Sacré, porte-parole d’Infrabel. Au final, cette véritable institution dans le paysage culturel bruxellois a trouvé refuge au centre culturel Les Brigittines.
Plus d’une dizaine de DJ attendus à une fête qui sera accessible gratuitement
Plus d’une dizaine de DJ comme Strapontin, Elzo, Bora Bora, Jean Eudes, Dimitri Runkkari ou encore Ben Didrew sont déjà annoncés par les organisateurs de l’évènement. Le début de ce voyage musical de 36 heures est prévu le dimanche 25 février 2018 à 1h du matin et doit s’achever le lundi 26 février 2018 à 13h. “La gare résonnera encore une fois avant que le silence l’envahisse. Ah…si les murs pouvaient parler”, conclut l’ASBL, sur les réseaux sociaux.