E-Change: un mouvement politique pluraliste mais pas un parti
Le mouvement politique pluraliste e-change est né officiellement mardi en fin de soirée avec la mise en ligne de son site web, ouvrant l’accès à une plate-forme d’échange d’idées autour de plusieurs thèmes.
Mardi soir, une bonne cinquantaine de personnes dont une trentaine de contributeurs s’est réunie au stade du Standard de Liège pour une présentation du site, si l’on en croit un des contributeurs présents.
E-Change se définit comme un mouvement politique pluraliste qui “entend réaffirmer l’importance d’une action politique efficace et la nécessité de renouer le lien entre la société civile et les représentants politiques“. C’est en tout cas ce qu’on peut lire sur sa plateforme internet. Premier objectif: définir d’ici la fin de l’été dix projet mobilisateurs afin de marquer la vie politique d’une nouvelle empreinte. Les contributeurs de la plate-forme -à présent 57-, aux rangs desquels des personnalités politiques, et des acteurs culturels et économiques, ont réfléchi depuis un peu plus d’un an à la pré-définition d’une série de thèmes et d’enjeux.
E-change : pas un parti politique
Le mouvement ne se définit pas comme un parti politique. Son but: non faire un parti, mais peser sur le marché politique à travers un attachement large à des projets qui auront été soumis à l’opinion publique, précisément via le site du mouvement. L’idée est de faire progresser le débat sur une série d’enjeux stratégiques partagés par le plus grand nombre et appropriés ensuite par des hommes et femmes politiques au sein de leurs propres formations.
E-change cherche concrètement à créer dans les prochains mois un consensus et un soutien suffisamment large sur dix thèmes de société pour assurer la cohésion de l’action politique indépendamment des coalitions et des niveaux de pouvoir. Il s’agit entre autres de la démocratie et la participation; la mobilité; la transition énergétique; les transitions économiques; la fiscalité et la redistribution; la formation tout au long de la vie; la culture et l’émancipation; les soins et le bien être; la justice et la résolution des conflits; la migration et le vivre ensemble.”On va tenter ensuite de construire une voie à suivre et tenter de devenir un marqueur politique dans la vie de demain“, a commenté un des contributeurs, interrogé à l’issue de la réunion.
5 engagements fondamentaux
Le mouvement propose d’emblée de prendre cinq engagements fondamentaux commençant par “e”: émancipation (de la personne appelée à développer son autonomie dans les différents domaines de sa vie); entreprendre (dans tous les domaines de la vie économique, associative et publique); environnement (dont il faut tenir compte dans toutes les activités humaines); équité, un principe à choyer pour préserver la paix sociale; et Europe, en tant qu’espace culturel, politique et social, ouvert et partagé dont la Belgique fait partie.
Dans la liste des contributeurs, on trouve des personnalités politiques telles que Jean-Michel Javaux (Ecolo), Melchior Wathelet (cdH), Alda Greoli (cdH), Didier Gosuin (DéFI), Opaline Meunier (cdH), et Barbara Trachte (Ecolo). En font également partie des acteurs du monde culturel et des experts économiques tels que l’ex-président de la STIB et actuel président de l’Union International du transport Public (UITP), Alain Flausch; le président du Standard de Liège et co-fondateur de Lampiris, Bruno Venanzi; et Baudouin Meunier, CEO au CHU Dinant Godinne-UCL Namur depuis avril 2013 et ex-membre des comités exécutifs de bpost et de Belgacom.
Avec Belga