Service minimum dans les prisons : la Belgique à nouveau tancée
Le Conseil de l’Europe a une nouvelle fois critiqué l’absence de service minimum dans les prisons belges lors des mouvements sociaux engagés par le personnel pénitentiaire. L’instance se dit “vivement préoccupée” par “l’incapacité des autorités belges à mettre en place un tel dispositif“. Et cela, malgré une mise en demeure adressée aux autorités en juillet dernier.
Lors de sa septième visite dans plusieurs établissements pénitentiaires belges, la délégation du Comité européen pour la prévention de la torture (CPT), un organe du Conseil de l’Europe basé à Strasbourg, n’a constaté aucune “avancée concrète” en vue de la mise en place d’un service minimum dans les prisons. “Cette incapacité des autorités belges à mettre en place un tel dispositif risque de soumettre un grand nombre de personnes détenues à des traitements inhumains et dégradants, voire à une aggravation de situations déjà considérées comme intolérables, de mettre la santé et la vie de ces personnes en péril et de compromettre la sécurité des établissements concernés“, souligne le rapport du CPT, publié jeudi.
Mise en demeure
Belga