Emmanuel De Bock : “Pascal Smet a fortement avancé mais aussi stigmatisé les chauffeurs de taxi”
Emmanuel De Bock, chef de groupe DéFI au Parlement bruxellois, député au Parlement de Fédération Wallonie-Bruxelles et conseiller communal d’Uccle, a répondu aux questions de Jean-Jacques Deleeuw dans L’Interview, ce mercredi.
Il est revenu sur les nombreux votes récents au Parlement bruxellois, durant lesquels la majorité actuelle au gouvernement bruxellois semble déchirée. « C’est une tradition démocratique d’avoir des désaccords au sein d’une majorité », estime Emmanuel De Bock, qui ne s’en étonne pas.
Il a également eu quelques mots concernant le plan taxi. « Dans ce dossier, Pascal Smet a fortement avancé mais aussi stigmatisé les chauffeurs de taxi », explique le député bruxellois. « On doit moderniser la profession de chauffeur de taxi. On doit mettre à plat l’ancien plan taxi et chacun doit mettre de l’eau dans son vin. (…) Nous proposons quelques années d’accompagnement des chauffeurs par rapport aux licences ». Il ne veut toutefois pas aller aussi loin que d’autres politiques : « Je pense qu’il faut négocier », et non partir d’une page blanche, comme le propose le député bruxellois Jamal Ikazban (PS), annonce Emmanuel De Bock.
Le chef de groupe DéFI au Parlement bruxellois a également exprimé sa déception face à la demande du CD&V, de l’Open VLD et de la N-VA de demander un avis complémentaire au Conseil d’État concernant le projet de loi sur le décumul, qui devait pourtant être voté ce vendredi. Finalement, le vote sera reporté, « sûrement dans un mois », estime l’Ucclois.
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