Colruyt va équiper 220 parkings de magasin de nouvelles poubelles pour lutter contre les déchets sauvages
La chaîne de supermarchés Colruyt va équiper 220 parkings de magasins et différents sites centraux du groupe d’au moins un poteau cendrier et d’un ilot de tri pour les déchets PMC et déchets résiduels. L’initiative représente un investissement de 700.000 euros en poubelles et cendriers.
Depuis plusieurs mois, le principe a été testé dans 11 parkings du groupe. Le système a bien fonctionné et la quantité de déchets sur les parkings a diminué de 40%. Les déchets étaient également mieux triés et la phase de test a permis de récupérer 10 tonnes de PMC en plus. Le distributeur a alors décidé d’appliquer ce principe à grande échelle. D’ici la fin de l’année, tous les parkings de la chaîne devraient être équipés. Cette action est organisée dans le cadre du plan quinquennal du groupe “Ensemble pour moins de déchets sauvages”.
Une campagne de Colruyt est lancée ce jeudi sur des affiches en magasin, sur les arrêts de bus proches des succursales et sur des étiquettes. Le message de la campagne se retrouve également sur six références de boissons fraîches et chips Everyday – soit quelque 4,4 millions de produits au total – dans le but d’encourager les consommateurs à jeter les emballages dans les poubelles adaptées. Des films de sensibilisation ont également été réalisés pour les collaborateurs et transporteurs de Colruyt, explique Vic De Meester coordinateur environnemental pour Colruyt Group.
“La saleté réduit le bien-être et le sentiment de vivre ensemble, est dommageable tant pour la nature que pour la santé humaine et en plus coûte de l’argent. En fournissant l’infrastructure adaptée, Colruyt donne littéralement le petit coup de pouce nécessaire aux gens pour les inciter à jeter correctement leurs déchets“, estime le professeur Sigfried Dewitte (KUL), spécialisé dans les changements comportementaux. “L’expérience des îlots de tri prouve qu’un changement est possible. De plus, nous optons pour une approche globale de la question, car les déchets sauvages ne sont pas composés uniquement de bouteilles en plastique et de canettes“, conclut Vic De Meester.
Avec Belga – Images de Belga