Une cage symbolisant des travailleuses du textile prises au piège installée rue Neuve

L’objectif de l’action était d’inciter les grandes marques de l’industrie textile au renouvellement de l’Accord du Bangladesh sur la sécurité contre les incendies et la sécurité des bâtiments, un accord mondial qui a pour but de renforcer la sécurité dans les usines textiles.

A l’occasion du cinquième anniversaire de l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh, des militants d’achACT (Actions Consommateurs Travailleurs) ont installé mardi une cage dans laquelle se tenaient deux couturières symbolisant les travailleuses prises au piège dans leurs usines.

“Durant les cinq années de sa mise en œuvre, cet Accord du Bangladesh a amélioré la sécurité de deux millions de travailleurs de la confection dans 1.631 usines”, indique Jean-Marc Caudron, responsable des Affaires urgentes à achACT.

“Les inspections des usines y ont identifié plus de 130.000 problèmes de sécurité, dont 84% sont aujourd’hui résolus. Cent quarante-deux usines ont appliqué la totalité de leur plan d’actions correctrices et 767 ont corrigé 90% des problèmes identifiés”.

“L’accord signé en 2013 expirera en mai prochain et une prolongation de trois ans est nécessaire pour consolider ses avancées”, poursuit M. Caudron. “Plus de 140 entreprises ont déjà signé l’Accord 2018 dont sept belges (C&A, JBC, Bel Confect, Cassis/Paprika, Bel&Bo, Jogilo et Van der Erve). L’action d’aujourd’hui vise également à inciter les trois grandes marques que sont Ikea, Abercrombie et The North Face à ratifier à l’Accord 2018 car quand les leaders du marché s’engagent, les autres enseigne leur emboîtent le pas”, conclut-il.

Images: Nicolas FRANCHOMME

BELGA

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24 avril 2018 - 12h27
Modifié le 24 avril 2018 - 12h27