Lidl : direction et syndicats ne sont pas parvenus à un accord
La réunion de conciliation entre syndicats et direction de la chaîne de supermarchés Lidl n’a pas permis d’aboutir à un accord, ont indiqué les trois syndicats à Belga peu après minuit, vendredi. Un texte proposé par la direction, que les syndicats rejettent, sera néanmoins soumis au vote du personnel dès samedi.
La rencontre avait démarré à 14h afin de tenter de résoudre le conflit social au sein de l’entreprise. Les travailleurs ont entamé cette semaine un mouvement de grogne dans le but de faire baisser la pression qu’ils subissent. Vendredi, la direction a proposé aux syndicats d’ajouter un équivalent temps plein par semaine et par magasin (42 heures). Les syndicats regrettent néanmoins que cette mesure ne soit d’application que pour six mois.
Le Setca souhaitent prolonger les heures supplémentaires jusqu’à la conclusion d’une nouvelle convention collective de travail. “Nous pensons que cet élément va desservir les travailleurs”, a commenté Myriam Delmée, vice-présidente du Setca. Les syndcats chrétien et libéral sont moins virulents et étaient prêts à soutenir la proposition de la direction, ont indiqué Thomas Vanbiervliet de l’ACLVB et Johan Lippens (LBC-CNE). L’accord était satisfaisant dans l’attente d’une “solution plus structurelle”, a souligné ce dernier.
La proposition de la direction a finalement été refusée
Pour la porte-parole de Lidl, Isabelle Colbrandt, la direction a proposé une réponse “à toutes les demandes des syndicats”. Elle regrette que la conciliation ait échoué. Le document sera néanmoins proposé aux travailleurs qui pourront l’accepter ou le rejeter. Leur réponse devrait être connue en début de semaine prochaine. “Je n’exclus pas du tout des arrêts de travail demain (samedi, NDLR)”, a ajouté Mme Delmée. Vendredi, 147 succursales Lidl étaient fermées dont 39 dans le Hainaut, 34 en province de Liège, 18 à Bruxelles et dans le Brabant wallon, 12 en province de Namur et une en province de Luxembourg.
Avec Belga