La Fédération Wallonie-Bruxelles réfléchit à internaliser ses équipes de nettoyage
A rebours de la tendance générale à recourir toujours plus à l’externalisation et la sous-traitance, notamment pour l’entretien des espaces de bureaux, la Fédération Wallonie-Bruxelles réfléchit, elle, à ré-internaliser son personnel d’entretien.
Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles vient en effet de lancer un projet-pilote en vue d’embaucher six personnes pour s’occuper d’un de ses bâtiments logeant une partie de son administration, à l’avenue du Port, au centre de Bruxelles.
La Fédération l’assure: l’embauche sous contrats à temps plein de ces six travailleurs coûtera moins que la sous-traitance, notamment en permettant à ce personnel de nettoyer en journée, plutôt qu’en soirée, la nuit ou très tôt le matin, ce qui justifie généralement un surcoût horaire.
Le ministre de la Fonction publique, André Flahaut (PS), a fait ses petits calculs. Pour six travailleurs, la sous-traitance coûte 325.000 euros par an, contre 266.000 euros en internalisant, assure-t-il.
Outre l’aspect économique, la mesure vise aussi à permettre à ce type de travailleurs, généralement soumis à une grande flexibilité, de profiter d’horaires de travail plus conciliables avec leur vie familiale.
“L’employeur et les travailleurs en sortiront dès lors gagnants”, assure le ministre Flahaut. Le projet-pilote sera évalué après un an.
Belga