Mobilité: plus d’une centaine de cyclistes présents vendredi soir pour célébrer les 20 ans de la “Masse critique”
Plus d’une centaine de cyclistes étaient présents vendredi soir pour célébrer les 20 ans de la “Masse critique” dans la capitale. Cette manifestation à vélo née à San Francisco dans les années 90 a un objectif: réclamer plus de place pour le deux-roues dans l’espace public.
A Bruxelles, chaque dernier vendredi du mois, un peloton de cyclistes arpente les rues de la capitale afin de promouvoir une autre approche de la mobilité et l’utilisation du vélo en ville. Cette balade, organisée par des bénévoles, a lieu simultanément aux quatre coins du monde. Il y a vingt ans, “il n’y avait quasi aucune infrastructure cyclable à Bruxelles. Le mouvement est né de la volonté d’une poignée d’aventuriers réunis au sein du collectif PlaceOvélo de s’imposer dans le trafic“, raconte Malte Arhelger, bénévole et participant régulier à la masse critique. “A l’époque, ils n’étaient pas plus d’une dizaine”, ajoute-t-il.
Vingt ans plus tard, le contexte a changé. L’avènement de communautés cyclistes sur les réseaux sociaux, l’exaspération face aux embouteillages et la plus forte conscientisation environnementale ont contribué à attirer de nouveaux adeptes. “Ces dernières années, la participation a connu une belle progression. En deux ans, nous sommes passés d’une moyenne de 70 cyclistes à plus de 200 chaque dernier vendredi du mois”, se réjouit l’un des précurseurs du mouvement à Bruxelles, Stéphane Smets, alias Max Kritic.
Belga