Les Bruxellois vivent dans la pollution
Les résultats des mesures de qualité de l’air entamées en février dernier par des Bruxellois sont alarmants, écrit De Standaard jeudi.
La concentration moyenne de dioxyde d’azote se situait au-dessus de la norme européenne dans un lieu sur cinq.
L’hiver dernier, à l’initiative d’Ecolo et Groen, des bénévoles ont accroché des tubes à diffusion passive en 192 endroits de la Région de Bruxelles-capitale, afin de mesurer la concentration de dioxyde d’azote (NO2).
Les emplacements ont été sélectionnés afin d’avoir une meilleure vision de la qualité de l’air à des endroits spécifiques: trafic intense, mais aussi zones vertes. Certains lieux ont également été choisis en raison de la présence d’une école, d’une crèche ou d’un hôpital.
En 35 endroits, soit environ 20%, la concentration moyenne de NO2 se situait au-dessus de la norme européenne de 40 µg/m³, selon les résultats obtenus après quatre semaines. La concentration moyenne la plus élevée a été mesurée à la sortie du tunnel Léopold II à Ganshoren: 66,7 µg/m³.
“A cet endroit, des personnes font du jogging, des enfants jouent à la plaine de jeux et des familles viennent pique-niquer”, explique Annemie Maes, parlementaire bruxelloise Groen et initiatrice de l’action. “Le système de ventilation du tunnel rejette de l’air fortement pollué également dans le parc.”
Selon les initiateurs, le gouvernement bruxellois ne prend pas ces résultats ainsi que d’autres au sérieux.
BELGA