Philippe Pivin : “Il y a une méfiance réciproque entre le gouvernement et les syndicats”
Philippe Pivin (MR), bourgmestre de Koekelberg et député fédéral, a répondu aux questions de Stéphanie Meyer dans L’Interview, ce mercredi.
Le député fédéral est revenu sur les récents débats sociaux autour du service minimum à la SNCB, et dans les prisons. « Le service minimum à la SNCB est une nécessité pour les usagers. Il faut évidemment respecter les droits de chacun, que ce soit les travailleurs et les usagers », explique-t-il. « Le service minimum dans les prisons, par contre, ne doit pas être assuré par les policiers et les militaires. Les gardiens doivent assurer ce travail. » Concernant ces négociations difficiles avec les syndicats, Philippe Pivin reste optimiste : « Il y a une méfiance réciproque entre le gouvernement et les syndicats mais chacun est finalement dans son rôle. »
Le bourgmestre de Koekelberg est également revenu sur l’avant-projet de loi proposant des nouveaux outils pour les bourgmestres, leur permettant notamment de fermer certains commerces. « Nous n’avions pas d’outils jusqu’ici contre certains commerces qui ne disent pas leur nom. Contre ces commerces, on va désormais avoir de meilleures armes. On va désormais pouvoir poser des sanctions financières qui auront plus d’efficacité, mais aussi poser des scellés ou prolonger les fermetures de commerces », explique-t-il.
Enfin, Philippe Pivin a évoqué le chantier du tunnel Léopold II et sa fermeture durant l’été. « Sur l’information autour du tunnel Léopold II, on peut commencer à être rassuré. Sur l’efficacité des mesures, nous le vérifierons le 2 juillet. Dans notre commune, nous avons tout fait dans le délai imparti. (…) Il y a toutefois un sujet sur lequel je n’ai toujours pas d’apaisement : c’est l’horaire de passage des camions-poubelles », commente-t-il.
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