L’enseignement catholique fait annuler un avantage accordé à l’officiel
La Cour Constitutionnelle a fait droit jeudi à un recours déposé par le Secrétariat général de l’enseignement catholique (SeGEC) contre un avantage accordé à l’enseignement officiel dans le cadre de l’introduction, il y a deux ans, dans ce réseau du nouveau cours de philosophie et citoyenneté (CPC).
Pour mémoire, cette réforme a eu pour effet de réduire de deux à une le nombre d’heures de morale ou de religion dispensées dans ces établissements, au profit d’une heure de CPC, voire deux si les parents demandent à ce que leur enfant soit dispensé de l’heure confessionnelle résiduelle. Pour éviter toute casse sociale, le gouvernement de la Fédération avait toutefois décidé que les professeurs de morale ou religion qui perdraient des heures en raison de la réforme pourraient malgré tout les conserver en faisant au besoin de la coordination, de la remédiation et du soutien pédagogique. Ces mesures, dont le coût était évalué à une quinzaine de millions par an, ne pouvaient toutefois pas être sollicitées par les écoles catholiques, celles-ci ne proposant qu’un cours de religion catholique, et pas le CPC.