Une cure de restauration pour le patrimoine classé du parc Cinquantenaire

Beliris, l’opérateur public chargé des investissements de l’Etat fédéral dans les infrastructures de la capitale a entamé cette semaine des travaux de restauration du patrimoine classé du Parc du Cinquantenaire.

Durant les deux années à venir, des soins seront apportés aux grilles d’enceinte, aux statues, ouvrages en pierre et à un pavillon de cet écrin de verdure au coeur de Bruxelles. Quelque 2,7 millions d’euros seront investis dans ce chantier.

Selon Beliris, seules les zones des ouvrages fortement endommagées seront démontées, reconstruites ou remplacées à l’identique. Ceux-ci “seront traités via une restauration douce” consistant pour l’essentiel à nettoyer délicatement, réparer et consolider.

Les rares nouvelles créations sont directement inspirées des éléments présents sur le site.

Le Parc du Cinquantenaire, avec son palais et son arc de triomphe, est l’un des symboles forts de Bruxelles. Établi en 1880 sur un ancien terrain militaire, il célèbre le jubilé de l’indépendance de la Belgique qui avait accueilli une grande exposition nationale pour célébrer les productions belges dans les domaines des arts et de l’industrie.

Le parc a aussi accueilli l’exposition internationale de 1888, l’exposition universelle de 1897 et les célébrations du 75e anniversaire de la Belgique de 1905.

Les quelque 2.000 m de grilles de styles et d’époques différentes sont en assez mauvais état. Environ 1.250 m seront restaurées dans leur intégralité.

Pour une restauration plus aisée et pour limiter les nuisances, les grilles seront démontées et réparées en atelier. La pierre bleue du socle sera réparée.

En bronze, en marbre ou en pierre d’Euville, les statues du Parc du Cinquantenaire que l’on doit à Constantin Meunier, Charles Van der Stappen, Gustave Fontaine, Jean-Baptiste Van Hefen … seront également remises en bon état. Comme d’autres ouvrages dans le même matériau, les statues en pierre seront nettoyées par micro-sablage pour éviter de perdre la patine d’origine ou d’agresser le matériau. Les éléments manquants ou présentant une corrosion trop importante seront remplacés.

La charpente du pavillon des gardiens, conçu à l’occasion de l’exposition universelle de Liège de 1905 et installé ensuite au Cinquantenaire, sera aussi restaurée. Sa toiture et son bardage en bois seront remplacés.

Belga

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04 septembre 2018 - 14h57
Modifié le 04 septembre 2018 - 14h57