Le quartier de l’Alhambra, une zone d’action prioritaire de la police
Depuis la dénonciation, images à l’appui, par des riverains de faits répétés de trafics de drogue et autres, au début du mois d’août dernier, le quartier de l’Alhambra, au centre de Bruxelles est devenu une zone d’action prioritaire de la police, a affirmé lundi soir le bourgmestre de la Ville de Bruxelles Philippe Close.
Lassé des nombreuses incivilités liées notamment au trafic et à la consommation de drogue ou encore à la prostitution sur l’espace public, le comité de quartier avait décidé d’en diffuser des images vidéo on ne peu plus explicite de ces faits, au début du mois d’août dernier.
Interrogé lundi soir au conseil communal par Johan Van den Driessche sur les initiatives prises par la Ville pour rétablir la quiétude dans ce contexte, Philippe Close a indiqué que le quartier de l’Alhambra était depuis le 16 août dernier une “zone d’action prioritaire de la police”.
Cela se traduit par des actions quotidiennes conjointes de différents services de police, en uniforme et sans uniforme, pour contribuer à la prise en flagrant délit, a-t-il expliqué.
Le bourgmestre a par ailleurs signé un arrêté pour autoriser l’organisation de contrôles systématiques d’identité depuis la mi-août.
Pour ce seul mois, cela s’est traduit par 296 contrôles d’identité, l’établissement de 22 PV judiciaires et de 22 autres pour infractions de roulage, ou encore de 4 amendes administratives. Trois personnes ont fait l’objet d’arrestations administratives, cinq d’arrestations judiciaires; six rapports ont été transmis au ministère des Affaires étrangères. Plusieurs opérations de contrôles d’alcoolémie et d’influence de la drogue au volant ont été menées.
Les policiers en civil ont à eux seuls procédé à 54 contrôles d’identité et établi 18 PV en rapport avec le commerce de drogue, le recel, l’ébriété publique, le port d’arme prohibé… Des situations problématiques ont par ailleurs été contrôlées avec l’auditorat du travail. Cela a mené à la fermeture d’un bar.
Belga