Cycliste tué à Anderlecht: les associations de cyclistes réclament des actions concrètes aux pouvoirs publics
Deux jours après la mort d’un policier percuté par un camion à Anderlecht alors qu’il circulait à vélo, le GRACQ (Les cyclistes quotidiens) et le Fiestverbond demandent “des actions concrètes aux pouvoirs publics.”
“Ce soir, je suis un citoyen en colère“, déclarent les deux associations. “La tristesse fait place à l’incompréhension et à la colère. Infrastructure défaillante, chauffeur récidiviste, passivité des autorités : face à cette accumulation de facteurs, le GRACQ et le Fietsersbond réclament des actions concrètes des pouvoirs publics, quel que soit leur niveau de compétence.”
L’infrastructure est pointée du doigt, indiquent les deux associations. “Le carrefour entre la chaussée de Mons et la rue Wayez, où s’est déroulé l’accident, est répertorié comme “zone à concentration d’accidents“. Un carrefour complexe et peu lisible qui draine un trafic lourd et où les cyclistes sont livrés à eux-mêmes. Un carrefour par lequel transitent, en outre, deux itinéraires cyclables régionaux.
Les cyclistes du GRACQ et du Fietsersbond pointent également “un dysfonctionnement dans la gestion des cas de récidives et dans l’application des peines”. Le conducteur du poids lourd impliqué dans l’accident faisait l’objet de deux interdictions de conduire.
Elles appellent les autorités publiques, tous niveaux de pouvoir confondus, à agir ensemble pour assurer enfin les conditions de sécurité que sont en droit de réclamer les citoyens qui font le choix de se déplacer à vélo.
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