Communales 2018: il n’y a pas eu d’effet N-VA à Bruxelles
Le nombre de conseillers communaux de la N–VA progresse légèrement dans les communes bruxelloises passant de 6 à 7. Malgré leurs efforts de campagne, les nationalistes n’ont pas réalisé, pour autant, de percée dans la capitale.
La N–VA avait mis les moyens qu’il faut pour s’implanter à Bruxelles. Elle a adressé des messages en français pour les électeurs francophones -une pratique inhabituelle pour un parti héritier de la Volksunie- stigmatisant la mauvaise gestion de la capitale. Elle a mis en avant comme parrain de ses candidats deux de ses deux figures de proue fédérales, le ministres de l’Intérieur, Jan Jambon et le secrétaire d’Etat à l’Asile, Theo Francken.
Depuis le mois d’août, ce dernier a d’ailleurs multiplié les sorties médiatiques à propos du Parc Maximilien. Plusieurs mandataires bruxellois étaient également les invités réguliers de certains plateaux de télévision.
La N–VA présentait des candidats dans onze communes bruxelloises. Dévoilant les têtes de liste au mois d’avril, M. Francken s’était gardé de confier ses espérances de résultats.
Il souhaitait que la N–VA “mette un pied” dans la capitale. A l’issue du scrutin de dimanche, il n’y a pas eu d’avancée notable; parfois les nationalistes ont même perdu des voix.
A la Ville de Bruxelles, on notera que le conseiller communal et député régional Johan Van den Driessche conserve son siège mais que la liste régresse. A Ganshoren, le député flamand Karl Vanlouwe fait son entrée au conseil communal. A Molenbeek-Saint-Jean, un collaborateur de M. Francken, Laurent Mutabayi entrera au conseil communal. A Schaerbeek et Auderghem, les députées Cieltje Van Achter et Liesbet Dhaene ont en revanche échoué à se faire élire.
Belga