Le “cordon sanitaire” doit-il s’appliquer au PTB?

Peut-on négocier et gouverner avec le PTB? La question divise les partis traditionnels. Certains le considèrent comme infréquentable, au même titre que l’extrême droite. Rappel des règles du “cordon sanitaire” dans ce reportage.

La pratique du “cordon sanitaire” est apparu à la fin des années 80. Son principe : exclure les partis politiques d’extrême droite de toute majorité. Aujourd’hui, le concept est remis en cause dans les différentes régions belges.

En Flandres, la question se pose notamment à Ninove et à Grimbergen. A Bruxelles, le PTB a entamé des discussions pour rentrer dans la majorité à Molenbeek-Saint-Jean. Le “cordon sanitaire” devrait-il être étendu aux partis d’extrême gauche?

“C’est vraiment malhonnête de penser assimiler le PTB, qui a un programme social, qui souhaite résoudre le problème des gens, qui veut résoudre le manque de logements, répartir les richesses, avoir un programme de justice social, avec un programme d’extrême droite comme le Vlaams Belang qui lui attise la haine des étrangers, qui attise la haine de toute une partie de la population. Ce sont deux choses qui sont absolument incomparables” réagit Michaël Verbauwhede, député bruxellois PTB.

Le concept du “cordon sanitaire” est aussi appliqué dans des médias francophones belges. L’objectif : refuser de donner la parole aux partis qui diffusent des idées anti-démocratiques.

  • Reportage de David Courier et Nicolas Scheenaerts

 

 

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19 octobre 2018 - 18h14
Modifié le 19 octobre 2018 - 18h20