Le compagnon de Pascale Peraïta est aussi cité dans l’affaire du Samusocial

Stefan Verschuere estime que ces éléments figurant dans le dossier sont “ridicules, faux et ignobles”.

Le compagnon de Pascale Peraïta est également cité dans l’affaire du Samusocial, révèle ce mercredi la RTBF. Stefan Verschuere, actuel vice-président de la Commission Vie Privée, partageait un appartemment dans un bâtiment appartenant au CPAS de la Ville de Bruxelles avec l’ancienne directrice de l’association. Le bâtiment est l’ancienne savonnerie Heymans, rue d’Anderlecht.

Selon les conclusions remises par les avocats de l’association consultées par nos confrères, le chauffeur de Stefan Verschuere “avait pour coutume régulière de déposer des mannes de linge sale à la buanderie du Samusocial. Ce linge y était lavé et plié par des préposés du Samusocial, durant leurs heures de travail et avec l’infrastructure du Samusocial. Le linge propre était ensuite repris par le chauffeur en question“. Selon les avocats, il s’agit de l’abus de biens sociaux, au préjudice d’une association sans but lucratif, qui a pour mission l’aide aux plus démunis.

Une place de parking également en question

Une place de parking pose également question. Dans le cadre d’une convention avec le CPAS de la Ville de Bruxelles, le Samusocial a la possibilité de louer 15 places de parking dans le bâtiment évoqué ci-dessus. Dans la réalité, l’une d’elle a, selon les avocats, été utilisée pour le véhicule privé de Stéphane Verschuere, garé par son chauffeur. Tout aurait été mis en place pour que cette place apparaisse comme indisponible pour les véhicules du Samusocial. Ces faits auraient ainsi durés plusieurs années.

L’affaire plaidée en novembre 2019

Interrogé par la RTBF, l’avocat de l’association explique être “pour le moment devant le Tribunal du travail. Madame Peraïta a contesté son licenciement pour motif grave (…) L’affaire est pendante et sera plaidée l’année prochaine, le 29 novembre 2019. A ce stade, sur les éléments invoqués au titre de motifs graves pour le licenciement de Madame Peraïta, nous avons pointé une série de situations d’abus de biens sociaux et la problématique des jetons de présence. C’est la vérité du Samusocial. Nous avons avancé nos arguments, Madame Peraïta avancera les siens. En définitive, c’est le juge qui décidera si le Samusocial avait raison de considérer que c’était un licenciement pour motifs graves. Si le tribunal suit le Samusocial, le Samusocial ne doit pas payer d’indemnités de préavis à Madame Peraïta.”

Des arguments “”ridicules, faux et ignobles”

De son côté, interrogé également par la RTBF, Stefan Verschuere estime que ces éléments figurant dans le dossier sont “ridicules, faux et ignobles. Par rapport à la place de parking, je peux établir, via des extraits de compte, que je payais cette place sur base d’un contrat de location (…) Pour ce qui est de la blanchisserie, ce qui est rapporté sont des accusations ridicules. Les vêtements apportés étaient des dons de vêtements personnels que je faisais au profit du Samusocial.”

Rédaction

 

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24 octobre 2018 - 12h21
Modifié le 24 octobre 2018 - 14h32