Le plan bruit de la Région bruxelloise est à l’enquête publique
Le plan quiet.brussels est à l’enquête publique jusqu’au 15 décembre. Il est consultable à l’administration communale ou sur le site de Bruxelles Environnement.
Qui ne s’est jamais plaint d’une sirène de pompier trop fortes, de voisins bruyants, d’un vieux bus ou d’un chantier sous ses fenêtres? Les nuisances sonores font parties des sources de pollution qui engendre le plus de plaintes dans la capitale. Le bruit peut rendre malade.
Du coup, la Région bruxelloise a décidé de mettre en place un plan anti-bruit qui permettra de combiner dynamisme du milieu urbain et qualité de vie des habitants. Les objectifs du plan quiet sont de réduire les effets du bruit sur la santé, permettre à chacun d’avoir accès au calme et maintenir l’attractivité de la ville. Régulièrement, la norme recommandée par l’OMS, à savoir 55 dB la journée et 45 dB la nuit est dépassée.
Un plan en trois axes
Le premier volet concerne le bruit des transports. Les mesures visent à la réduction à la source des émissions de bruit notamment grâce à l’aménagement des voiries, l’encadrement des transports publics et le contrôle du trafic aérien. La partie “citylife” se concentre sur la promotion du calme en ville. Les mesures qui y sont regroupées ont pour objectif l’intégration de l’environnement sonore aux programmes urbains ainsi que l’accessibilité des zones calmes. L’isolation acoustiques sera promue. Elle vise également les citoyens, par des mesures liées au comportement individuel de chacun. Enfin “quiet.together” aborde la gestion de la mixité des fonctions urbaines et leur coexistence harmonieuse. Ce sont principalement les entreprises et les équipements qui sont concernés par celle-ci.
Des mesures concrètes
Bruxelles Environnement propose toute une série de mesures très concrètes. Parmi elles, on retrouve le soutien à un accord sur la fin des vols de nuit, le renforcement des zones 30, le soutien d’audit pour l’isolation acoustique, le développement du cadre de gestion de du bruit du voisinage ou encore monitorer l’exposition de la population au bruit des transports.
Une fois l’enquête publique terminée, Bruxelles Environnement et le gouvernement feront les adaptations nécessaires avant que le plan n’arrive à nouveau à l’ordre du jour du conseil des ministres.
Vanessa Lhuillier/crédit:BX1