Des violences policières à la station de métro Belgica

Selon la police et le bourgmestre de Jette, une bande urbaine sème la terreur dans le quartier ce qui a entraîné des contrôles policiers plus fréquents. Des mères se plaignent de la violence des actions selon nos confrères de la Dernière heure.

Jeudi dernier, à la sortie d’un Delhaize à côté de l’arrêt Belgica à Jette, deux jeunes se sont fait arrêtés par la police. Le contrôle a rapidement tourné au drame pour les deux jeunes puisqu’une vingtaine de policiers les attendait plus loin. Ils ont menotté les garçons et les ont conduit au poste. Depuis plusieurs mois, les contrôles se sont intensifiés dans le quartier suite à des plaintes de riverains qui ont rendu une pétition au bourgmestre Hervé Doyen. Ils demandaient une plus grande vigilance d’où le renforcement.

“Je ne défends ni les policiers, ni les jeunes qui ont causé de sérieuses nuisances et qui ont mené les riverains de ce quartier à lancer cette pétition, explique Hervé Doyen. Je sais juste qu’il y a une bande urbaine qui rassemble des jeunes de partout dans Bruxelles et qui est menée par une fille qui sème la terreur dans le quartier de la station Belgica. Ils sont violents, attaquent les policiers et les vigiles de sécurité, et sont impliqués dans des trafics de drogue. La police doit répondre à ça par une augmentation des contrôles. Je ne tolère par contre absolument pas les débordements policiers ni la violence physique et j’invite quiconque qui en est victime à porter plainte.”

 

Une plainte des parents

Aujourd’hui, une vingtaine de jeunes et leurs parents dénoncent ces pratiques. Parmi cette dizaine de mères révoltées par le traitement réservé à leurs fils qui ont entre 15 et 20 ans, trois ont porté plainte, et sont actuellement en procédure de justice.

“Quand il y a des contrôles policiers, il faut toujours un motif”, explique Johan Berckmans, porte-parole de la zone de police Ouest. “Ici, c’est parce que le quartier de la station Belgica est devenu un véritable hot spot , un lieu de violence. Les riverains n’osent plus sortir de chez eux. Donc on peut contrôler, mais ça ne doit bien sûr pas déraper. Il faut respecter tout le monde, et des violences policières ne peuvent pas arriver. Si c’est le cas, il faut porter plainte.”

La Rédaction/crédit: Google street view

 

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26 novembre 2018 - 09h34
Modifié le 26 novembre 2018 - 09h34