Cieltje Van Achter : “Theo Francken inspiré par le Vlaams Belang ? Il s’inspire de tout”
Cieltje Van Achter (N-VA), députée bruxelloise et vice-présidente de la N-VA, a répondu aux questions de Jean-Jacques Deleeuw dans L’Interview, ce lundi.
Elle s’est d’abord expliquée sur la polémique autour de la déclaration de Theo Francken, affirmant qu’il s’inspire parfois des propositions du Vlaams Belang pour mener son travail de secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration. « Theo Francken s’inspire de tout, il ne reste pas dans sa bulle. Il bosse à fond, je le vois. Il apporte plein d’idées. C’est clair : le Vlaams Belang est un parti totalement différent de la N-VA », affirme Cieltje Van Achter. « Il y a aussi un député bruxellois du Vlaams Belang et il peut dire des choses sur l’enseignement ou d’autres thèmes qui sont corrects, et sur lesquelles Guy Vanhengel, par exemple, pourrait être d’accord », justifie-t-elle.
La députée bruxelloise affirme que la politique migratoire proposée par la N-VA est différente de ce que propose le Vlaams Belang : « Nous voulons une migration positive. C’est totalement différent par rapport au Vlaams Belang. (…) Ce parti ose par exemple dénigrer notre candidat Laurent Mutambayi parce qu’il a des origines africaines. C’est dégueulasse. (…) La N-VA a son propre programme. On fait ce qu’on veut. On n’a rien à voir avec le Vlaams Belang ».
Concernant le pacte mondial pour la migration, proposé par l’ONU et que la Belgique s’est engagée à signer malgré les doutes de la N-VA, Cieltje Van Achter confirme que le parti nationaliste flamand veut encore discuter. « Ce qui a changé concernant ce pacte, c’est le fait que l’Autriche a relancé le débat. On a vu certaines choses dans ce pacte qui méritent réflexion », explique-t-elle.
« Rudi Vervoort n’a pas répondu à De Lijn »
Enfin, la députée bruxelloise a évoqué le départ des bus de De Lijn de la gare de Bruxelles-Nord, et affirme que le dossier est toujours sur la table du ministre-président de la Région bruxelloise Rudi Vervoort… depuis un an et demi. « L’arrêt de la gare de Bruxelles-Nord pour les bus De Lijn était déjà un problème avant l’arrivée de trans-migrants. Depuis 2017, il y a une demande pour la construction d’un nouvel arrêt. C’est une bonne idée. Mais le permis est sur le bureau de M. Vervoort depuis un an et demi. De Lijn a écrit au ministre-président bruxellois pour que cela avance. Mais il n’a pas répondu ! », avance-t-elle.
► Retrouvez L’Interview du lundi au vendredi à 12h45 sur BX1.