Boris Dilliès: “On a perdu des sièges mais on reste la première force à Uccle”
Le bourgmestre d’Uccle répondait aux questions de Jean-Jacques Deleeuw. Ensemble, ils sont revenus sur les gilets jaunes et l’avenir du MR.
Boris Dilliès a la double nationalité: française et belge. Pour lui, le mouvement des gilets jaunes est à relativiser. “Il est temps de se calmer et la France n’est pas la Belgique. Je ne connais pas le message des gilets jaunes car c’est un mouvement hétéroclite. Ce que je sais, c’est que ce n’est pas le message des casseurs et il faut faire la différence. Cela est très compliqué.”
Le bourgmestre d’Uccle est revenu également sur le discours de Didier Reynders au lendemain des élections communales. Suite aux propos de Boris Dilliès, le ministre l’avait remis à sa place, lui rappelant qu’il avait perdu 15% de ses voix. “J’ai fait cette déclaration car il était important de dire publiquement que nous avions perdu. Il faut faire preuve d’humilité et reconnaître quand les choses se sont mal passées. On est passé de 13 majorité à 7. J’aurai pu me satisfaire de mon score personnel. On a perdu des sièges mais on reste la première force et j’ai doublé mon score en voix de préférence. On a eu qu’une seule fois la majorité absolue et nous l’avons perdu car il y avait une dissidence. Les Ucclois nous en porté plus haut. Je suis le 2e score à Bruxelles et le 6e tout partis confondus.”
Malgré cette passe d’armes, Boris Dilliès continue à participer aux chantiers des idées et souhaite construire avec son parti le projet pour les régionales. Il demande aussi que la tête de liste soit connue dès le début de l’année.