Theo Francken dénonce le “déficit démocratique” de la nouvelle coalition

L’ancien secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration Theo Francken (N-VA) s’est interrogé, lundi matin, sur la constitutionnalité de la nouvelle coalition. “C’est un gouvernement en minorité en Flandre et en Wallonie, avec un nouveau programme de gouvernement et pourtant, il n’est pas soumis à un vote de confiance du parlement. Quel manque de déficit démocratique est-ce là? “, a-t-il déclaré dans l’émission De Ochtend sur Radio 1.

“Pour ce que j’en ai compris, le Premier ministre n’est pas encore allé chez le Roi. Le gouvernement ne va pas non plus devant le parlement, alors qu’il ne représente qu’un tiers des sièges et un tiers des électeurs. Je me pose donc des questions constitutionnelles”, a-t-il ajouté.

“C’est un gouvernement en minorité en Flandre et en Wallonie, qui a annoncé un nouveau programme” centré autour du pouvoir d’achat, de la sécurité et du climat. “En tant que démocrate, je m’interroge. Pourquoi le gouvernement n’ose-t-il pas demander la confiance au parlement? “, a poursuivi Theo Francken, estimant “légère” la manière dont Charles Michel “interprète” la Constitution.

L’ancien secrétaire d’Etat est enfin revenu sur les attaques de la présidente de l’Open Vld Gwendolyn Rutten et de Maggie De Block, cette dernière ayant notamment fait état d’un “département de l’Asile et de la Migration en crise et en plein chaos”. “Si elles veulent s’agiter ainsi jusqu’aux élections de mai, ce sera ‘la guerre totale’. Pour moi, ce n’est pas un problème”, a-t-il conclu.

Belga

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10 décembre 2018 - 09h39
Modifié le 10 décembre 2018 - 15h15