“Zéro tolérance pour la violence” lors de la marche contre Marrakech souligne Philippe Close

“J’ai toujours respecté la liberté d’opinion, mais en cas de violence contre des policiers, il est impératif de prendre les mesures qui s’imposent“, a expliqué le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close au lendemain des débordements qui se sont produits lors de la “marche contre Marrakech”. M. Close réagit alors qu’une vidéo circule sur les réseaux sociaux dans laquelle on peut voir un agent indiquer durant l’évènement qu’il fallait interpeller un maximum de personnes sur ordre du bourgmestre.

Le bourgmestre de Bruxelles dit respecter totalement la liberté d’expression et d’opinion de chacun, “même près de 900 fois par an, soit le nombre de manifestations qui ont lieu à Bruxelles chaque année”.

“Mais en cas de violence contre des policiers et que des dégâts sont causés aux bâtiments, il est impératif de prendre des mesures énergiques. Il n’y aucune tolérance pour les fauteurs de trouble”, souligne M. Close. “Ce n’est pas une compétition, mais dès qu’un groupe veut seulement commettre des violences, il y aura une réponse. La façon dont l’agent dans la vidéo l’a interprétée, c’est encore autre chose.” Le bourgmestre souligne que cela ne fait absolument pas partie d’une prétendue politique anti-droite. Lors de la manifestation des gilets jaunes, 450 arrestations ont été effectuées samedi dernier et 97 interpellations ont eu lieu lors de la marche ce dimanche, a-t-il conclu.

Des affrontements entre manifestants et police avaient eu lieu en fin de rassemblement près du rond-point Schuman et du Berlaymont, l’un des bâtiments de la Commission européenne, quand des fauteurs de trouble dont certains se masquaient le visage ont arraché des pavés, des poteaux, et ont visé les forces de l’ordre.

Belga

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17 décembre 2018 - 11h56
Modifié le 18 décembre 2018 - 16h01