Toujours plus d’embouteillages sur les routes belges en 2018, annonce Touring
Selon le baromètre de Touring Mobilis pour l’année 2018, le nombre d’heures d’embouteillages sur les routes belges a continué à augmenter par rapport à 2016 et 2017, annonce les journaux du groupe Sudpresse ce vendredi.
Les bouchons sont de plus en plus nombreux sur le réseau routier belge, annonce Touring Mobilis dans son baromètre 2018, dont les grandes lignes ont été dévoilées dans les quotidiens du groupe Sudpresse. Ainsi, les “petits ralentissements structurels”, soit les périodes durant lesquelles entre 100 et 250 kilomètres de files cumulées sont enregistrées, progressent avec 1 588 heures perdues dans ces petits embouteillages non-causés par des accidents ou des mauvaises conditions atmosphériques. Soit huit jours de plus qu’en 2017. Pour les embouteillages cumulés de 150 kilomètres, Touring compte 816 heures dans ces bouchons, contre 766 en 2017.
“Dans le même temps, les très longues files restent identiques ou diminuent“, explique Danny Smagghe, porte-parole de Touring. Ce dernier explique que cette stagnation peut s’expliquer par le fait que les automobilistes choisissent plutôt de se déplacer en dehors des heures de pointe. Du coup, plus d’embouteillages sont enregistrés durant les heures creuses. En effet, Touring calcule 1 041 heures perdues dans les bouchons de 50 km (contre 869 en 2017), 620 heures perdues dans les bouchons de 75 km, et 320 heures dans les embouteillages de 100 km.
Enfin, le baromètre de Touring Mobilis montre que ce sont surtout les conditions météorologiques qui ont provoqué ces ralentissements sur les routes. La journée la plus difficile sur le réseau belge fut le vendredi 2 mars, durant lequel la neige a provoqué des problèmes de circulation sur l’ensemble du territoire. A contrario, l’une des journées printanières les plus chaudes (jusqu’à 28 degrés), le vendredi 19 avril, a provoqué plus de 400 kilomètres de files.
Gr.I. – Photo : Belga/Virginie Lefour