Uber affirme que le jugement à son encontre “n’a pas d’impact immédiat” sur ses activités
La décision de l’aile néerlandophone du tribunal de commerce de Bruxelles “n’a pas d’impact immédiat sur nos activités”, a réagi la plateforme de réservation de voiture avec chauffeur Uber dans une réaction transmise à l’agence Belga.
Selon une décision de décembre de l’aile néerlandophone du tribunal de commerce de Bruxelles, relayée par La Libre Belgique et la Dernière Heure jeudi, le service de transports rémunérés Uber est illégal dans la capitale, seuls les chauffeurs possédant une licence bruxelloise de taxi, et donc un luminaire au-dessus de leur véhicule, pouvant y effectuer des courses de taxis.
► Lire aussi : Uber est illégal dans la capitale selon le tribunal du commerce
Dans une réaction, Uber déplore que la “clarification du juge n’a pas pu être plus précise à propos de la différence fondamentale entre UberX et UberPOP”, un service qu’Uber a suspendu en 2015. UberPOP, jugé illégal par le tribunal de commerce de Bruxelles en 2015, mettait en relation des particuliers avec des chauffeurs non professionnels alors qu’UberX, pour sa part, connecte les passagers avec des chauffeurs professionnels. Ces chauffeurs disposent des licences requises, selon Uber.
“Cependant, cela n’a pas d’impact immédiat sur nos activités. Le juge dans cette affaire ne prononçait pas une décision déterminante mais informative, et cette opinion devra encore être considérée par la justice applicable avant qu’un jugement soit rendu”, ajoute Uber.
► Lire aussi : Des taxis aux politiques, les réactions s’enchaînent autour du jugement contre Uber
L’avocat d’Uber en Belgique, Me Etienne Kairis, estime également “qu’il n’y a pas de raison d’arrêter UberX”. Selon l’avocat, le juge souligne qu’il ne lui revient pas de décider si une distinction doit être faite entre UberPop et UberX, mais que cette décision reviendra à la cour d’appel. “Aujourd’hui, il n’y a pas de décision de cessation et donc ils ne doivent pas arrêter et ils n’arrêteront pas (UberX, NDLR), pour autant que je sache”, ajoute Etienne Kairis. (avec Belga)
■ Reportage de David Courier et Charles Carpreau.