Le parquet requiert jusqu’à deux ans de prison pour quatre gilets jaunes interpellés à Bruxelles

Le tribunal correctionnel francophone de Bruxelles juge ce vendredi matin quatre hommes interpellés lors des manifestations des gilets jaunes menées le 30 novembre et le 8 décembre dans les rues de Bruxelles.

Le parquet de Bruxelles a requis vendredi matin une peine d’un an d’emprisonnement ou une peine de travail à l’encontre d’un jeune homme de 25 ans qui avait jeté des pierres en direction de la police lors de la première grande manifestation des “gilets jaunes” dans la capitale le 30 novembre dernier. L’individu avait fait l’objet d’une arrestation administrative et une photo de lui avait été prise. Il avait de cette façon pu être identifié sur des images de vidéosurveillance du rassemblement et avait avoué les faits.

“La manifestation des ‘gilets jaunes’ n’avait pas été autorisée et la police était présente pour protéger la population, tant les manifestants que les autres”, a indiqué le parquet. “Il n’y avait dès lors aucune raison d’attaquer des agents. Les faits sont donc très graves.”

Un homme de 37 ans a également été jugé ce vendredi matin. Il est jugé pour avoir lancé une pierre de 30 cm sur 20 sur des policiers le 30 novembre dernier. Il est aussi jugé pour rébellion et coups et blessures à agent lors de son arrestation. Le suspect était déjà connu pour des faits de violence avant 2012, dont une condamnation. Le parquet requiert deux ans de prison à son encontre alors que son avocat demande une peine de travail.

Des jets de pierre et des destructions de feux de signalisation

La troisième personne interpellée le 30 novembre et jugée ce vendredi est un homme de 44 ans qui a jeté une pierre sur la police et portait un casque sur la tête. L’homme, sans avocat, demandé une peine de travail, ce que le parquet requiert.

Enfin, la quatrième personne jugée est un homme de 23 ans, interpellé le 8 décembre. Il a jeté une pierre sur la police de Schaerbeek et sur le pare-brise d’un véhicule de police, et détruit des feux de signalisation. L’homme a également affirmé avoir été frappé par la police dans le fourgon. Le parquet requiert un an de prison pour ces faits, ou une peine de travail.

Les jugements seront prononcés le 18 janvier prochain.

Gr.I. avec Belga – Photo : Belga/Eric Lalemand

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04 janvier 2019 - 15h00
Modifié le 04 janvier 2019 - 15h46