Des compteurs de particules seront utilisés dès 2020 pour détecter les fraudes au filtre
Les trois régions du pays doivent désormais mettre en place un cadre législatif pour une nouvelle mesure des émissions.
Le ministre flamand de la Mobilité Ben Weyts (N-VA) et la secrétaire d’État bruxelloise à la Sécurité routière Bianca Debaets (CD&V) ont présenté lundi les compteurs PN (Particle Number) qui seront utilisés en Belgique pour détecter la fraude au filtre à particules. Tous les centres de contrôle technique automobile devront en être équipés en 2020 afin de mesurer les particules contenues dans les gaz d’échappement.
Le choix du compteur a été précédé d’une vaste enquête du Groupement des entreprises agréées de contrôle automobile et du permis de conduire (GOCA). Du 1er juillet au 31 décembre derniers, différentes technologies ont été testées en conditions réelles.
Pour les 78 centres de contrôle belges
Les trois régions du pays doivent désormais mettre en place un cadre législatif pour une nouvelle mesure des émissions, afin que le compteur soit opérationnel en 2020 dans les 78 centres de contrôle belges. Le GOCA doit lui établir un cahier des charges pour l’utilisation du dispositif, notamment les procédures de maintenance et d’étalonnage. Les entreprises agréées pour le contrôle des véhicules investiront ensuite dans l’achat de dispositifs conformes.
Les tests avec le compteur PN seront menés sur les Euroclasses 5 et 6, qui échappent aux contrôles actuels en cas de fraude.
“Nous devons agir avec force car les voitures sans filtre sont jusqu’à 80 fois plus polluantes“, ajoute la secrétaire d’État bruxelloise Bianca Debaets. “Les particules fines causent par ailleurs la mort de 2.500 Belges chaque année.”
Belga, Image Belga/Hatin Kaghat