La Région bruxelloise souffle ses 30 bougies et lève son verre avec les ministres
Le gouvernement bruxellois a levé un toast jeudi matin dans une ambiance décontractée avec les fonctionnaires de la Région bruxelloise âgés comme celle-ci de trente ans. Outre la plupart des ministres bruxellois, le président du parlement bruxellois, Charles Picqué qui fut le premier des ministres-présidents bruxellois a été invité à prendre part à ce moment organisé à l’issue de la réunion hebdomadaire du gouvernement régional, au siège de l’exécutif régional.
Outre le ministre-président actuel, Rudi Vervoort, la secrétaire d’Etat à la Fonction publique Fadila Laanan a pris la parole notamment pour rendre hommage à ceux qui ont été à la base de la création de la Région-Capitale. Parmi ceux-ci, elle a évoqué un des pères de l’accord politique qui a permis la naissance de cette Région trait d’union: Philippe Moureaux, décédé au début du mois de décembre dernier, considéré comme le réalisateur principal de cet accord, comme Jean-Luc Dehaene (CVP-CD&V).
Après la projection d’une séquence filmée de l’installation, le 12 juillet 1989, du parlement régional, à l’époque le “conseil régional” et du premier gouvernement bruxellois, hommage a aussi été rendu par Charles Picqué aux quatre des huit membres du premier exécutif régional qui ont disparu: Jean-Louis Thys (PSC-cdH); Georges Désir (FDF-DéFI); Jos Chabert (CVP-CD&V); et Rufin Grijp (sp.a). Le premier des ministres-présidents régionaux a souligné l’important défi qui s’imposait alors à ce gouvernement exclusivement masculin qui partait d’une feuille blanche. Didier Gosuin (DéFI), à l’époque le plus jeune, et actuellement le plus ancien membre du gouvernement bruxellois, s’est félicité que la crainte de l’époque de ne pas réussir à créer une identité bruxelloise ait été apaisée au fil des années. “La grande tristesse, c’est que malgré cette réussite, Bruxelles n’a pas sa place à part entière dans le modèle fédéral où les plus fédéralistes sont précisément les Bruxellois“.
Belga