Attentat au Musée juif : “On ne laisse pas toujours de trace ADN sur quelque chose qu’on touche”
Une personne qui touche un objet ne laisse pas forcément une trace ADN dessus, a répété vendredi après-midi devant la cour d’assises de Bruxelles la juge d’instruction Berta Bernardo Mendez. La défense de Mehdi Nemmouche avance qu’il ne peut pas être le tueur du Musée juif puisque son profil n’a pas été mis au jour sur la porte de l’institution, alors que les images montrent clairement que l’assaillant l’a touchée à plusieurs reprises.
L’ADN peut quasiment toujours être relevé sur un mégot, dans du sang ou dans du sperme, a expliqué vendredi devant la cour l’enquêteur qui s’est penché sur les traces biologiques. Mais en touchant un objet, comme une porte par exemple, on ne laisse pas forcément son ADN dessus, a précisé l’inspecteur. La quantité, une éventuelle dégradation de la trace ou des substances peuvent rendre une identification impossible.